Les Unions Locales Des Travailleurs de Grèce, que nous signons le texte suivant, expriment leur solidarité aux luttes des travailleurs de la France qui acceptent l’attaque anti-travail du gouvernement de Macron.
Chers collègues, avec ou sans mémorandums, l’attaque anti-travail sur les travailleurs à travers l’Europe, est unitaire, durable et continu pour sauvegarder les bénéfices des groupes d’entreprises, la compétitivité et la rentabilité des monopoles.
Le gouvernement de Macron favorise la flexibilité sur le marché du travail, sans conventions collectives, facilite les licenciements en réduisant la compensation de redondance et favorise encore plus de temps du travail, de nouvelles mesures contre les droits d’assurance. Toutes les mesures anti-travail sont prises par le gouvernement français après l’annonce de réduire l’imposition des entreprises de 33% à 25%.
Le «développement» des bénéfices des groupes d’entreprises, l’esprit d’entreprise et la compétitivité du capital exigent la frappe des conquêtes et des droits des travailleurs. Pour cela, indépendamment du pays et du signe politique du gouvernement, l’Union Européenne et les partis du capital, avancent des réformes anti-travail visant à réduire les salaires, les pensions, etc., mais en même temps, mettent des obstacles (sinon tout à fait abolir) dans l’Action Collective et la Réclamation des employés, la Grève, les droits syndicaux et libertés de la classe ouvrière.
La même politique encourage en France le «banquier» Macron, la même politique encourage en Grèce le «gauchiste» Tsipras qui coexiste au gouvernement avec le parti raciste, de l’extrême droite, ANEL.
Les forces qui représentent les intérêts des employeurs et des gouvernements dans les syndicats , les forces de la CSE, favorisent la mise en œuvre de l’attaque anti-travail. Ils ont accepté la logique de la «compétitivité», du «développement» des activités et des bénéfices des entreprises. Ils ont accepté l’Union Européenne anti-travail comme une voie à sens unique. Ils cultivent le défaitisme et le fatalisme, et au lieu d’organiser la lutte des travailleurs, ils appellent quelques manifestations pour aller après aux «dialogues sociaux» et abandonner nos droits.
Face à cette situation, les Unions Locales Des Travailleurs suivant la ligne de lutte de classe, en collaboration avec les Syndicats luttants de Grece, luttent pour la défense des droits des travailleurs. Nous luttons pour la contre-attaque de la classe ouvrière pour récupérer nos pertes. Parce que nous sommes ceux qui produisent la richesse, nous sommes ceux qui en ont droit.
Contre l’escalade de l’attaque de Groupes d’ Entreprises-UE-Gouvernement, les employés n’ont qu’un seul choix. Organisation-Lutte de Classe.
Nous renforçons la lutte -Nous renforçons la solidarité!
Pour la contre-attaque de la Classe Ouvrière! – Nous pouvons les arrêter!
Nous exprimons notre solidarité a la lutte des travailleurs en France.
Les Unions Locales Des Travailleurs:
Agrinio
Arta
Zakynthos
Dodecanese
Thesprotia
Ioannina
Kefallonia-Ithaki
Lamia
Lavrio
Lesvos
Lefkada
Naousa
Pirae
Samos
Fokis