Lutte Pour Des Conventions Collectives De Travail Et Abolition Des Lois Anti-Ouvrières –
Grève Le 30 Mai
Le gouvernement de SYRIZA-ANEL a refusé il y a deux ans de porter à la session plénière du Parlement le Projet de Loi que 518 Syndicats, fédérations et centres de travail avaient déposé le 17 Octobre, 2016, journée du Rassemblement National, où les travailleurs, les syndicats de classe exigent l’abolition des lois anti-ouvrières, le rétablissement et la signature des conventions de travail de branche, couvrir les pertes des travailleurs, augmentations de salaire, des retraites et des prestations sociales.
Les syndicats avaient rendu à tous les groupes parlementaires –sauf le parti fasciste d’Aube Dorée- le Projet de Loi, qui jusqu’ aujourd’hui se trouve dans les tiroirs du Ministère du Travail et du Gouvernement.
Le seul groupe parlementaire qui a répondu était le Parti Communiste Grec, qui le 18 Octobre 2016 a déposé la proposition des Syndicats, demandant qu’il soit amené à la Plénière pour la discuter et la voter, quelque chose que le gouvernement n’a jamais fait.
Jeudi le 24 mai, le groupe parlementaire du KKE (Parti Communiste Grec) a déposé de nouveau ce Projet de Loi sous la forme d’une Question d’Actualité à la Ministre du Travail, de la Sécurité sociale et de la Solidarité Sociale et demande qu’il soit discuté au Parlement.
À la section finale de la Question d’Actualité est noté que « même si il y a presque deux ans depuis la proposition, le gouvernement refuse arbitrairement et en violation de la réglementation d’apporter à la discussion le Projet de Loi de ci-dessus. Son refus montre son intention de poursuivre et d’intensifier ses attaques contre les droits des travailleurs, intensifiant encore plus l’attaque aux conventions collectives et la promotion de formes flexibles d’emploi visant à l’intensification de l’exploitation de la classe ouvrière et des couches populaires, pour soutenir la rentabilité du capital, conformément aux lignes directrices de l’UE, promues dans tous ses pays membres soit ils sont dans un mémorandum ou non “.
Le PAME, le Front Militant de Tous les Travailleurs, appelle les syndicats et les travailleurs à prendre plus résolument le chemin de la contre-attaque, à prendre notre vie en main. Qu’on mette l’accent de nos propres revendications sur les besoins et les intérêts de la classe ouvrière et des couches populaires, qui sont en contradiction avec la stratégie du capital et de l’UE, avec la politique du gouvernement.
Tout le monde dans la Grève Générale du 30 mai