L’UD CGT 13 apporte toute sa solidarité et salue les travailleuses et travailleurs grecs qui seront dans les rues de Grèce le 20 novembre pour participer à la journée de grève interprofessionnelle appelée et organisée par le PAME, contre la vie chère, pour des conventions collectives et l’augmentation des salaires.
Dans un contexte de marchandisation accrue de la santé, de l’éducation, de l’énergie, de l’eau, des transports, de la sécurité sociale, des infrastructures et des services de rotection civile en cas de catastrophes naturelles et d’attaques frontales sur le temps de travail et les salaires, les conditions de travail et de vie se dégradent en Grèce.
Le projet de loi initié par le ministère du travail vise à changer le mode de calcul des salaires et à augmenter le temps de travail en tentant d’imposer une journée de travail pouvant aller jusqu’à 13 heures par jour, avec une possibilité de 1h30 d’heure supplémentaire non rémunérée (du travail gratuit) et la fin des 2 jours de repos par semaine.
En Grèce, suite à la succession des plans d’austérité imposés par l’Union européenne, la banque centrale européenne (BCE) , le Fonds monétaire international (FMI) et mis en place par les gouvernements grecs successifs, les salaires de 2024 sont déjà inférieurs de 14 % à ceux de 2011.
La journée de grève du 20 novembre porte haut et fort les revendications de paix et ’inscrit dans la solidarité avec la Palestine.
Le gouvernement grec met, lui aussi, en place une économie de guerre, consacrant plus de
500.000 euros par jour au déploiement de la Frégate en mer rouge et 7 milliards d’euros pour l’OTAN.
Le capitalisme mondialisé se déploie dans tous nos pays avec les mêmes conséquences pour les peuples. L’organisation de la contre-attaque est une nécessité.
Solidarité avec le PAME ! Solidarité avec les travailleuses et travailleurs en lutte.