Nous, les travailleurs et les syndicats du Commerce de Grèce, nous exprimons notre soutien et notre solidarité aux salariés de la multinationale Carrefour qui envisage de milliers de licenciements en France et en Belgique.
La multinationale a annoncé 2.400 licenciements en France et 1.200 en Belgique, en utilisant la méthode des prétendues « départs volontaires », afin d’assurer des capitaux pour de nouveaux investissements et pour booster sa profitabilité. Un procédé similaire a été déjà appliqué par ce groupe contre ses travailleurs en Grèce.
Dans toute l’Europe, les travailleurs subissent l’attaque des patrons aves des baisses dans les salaires, la suppression des droits et des licenciements pour faire augmenter les profits de grands groupes. Carrefour, comme d’ailleurs tous les grands groupes européens, utilisent le cadre légal contre les ouvriers que l’Union Européenne a développé, une Union Européenne qui, au passage, n’est rien d’autre qu’une union de grands groupes et des impérialistes. Une grande part de la responsabilité pour ces développements appartient à ces forces, dans les syndicats, qui acceptent que les ouvriers doivent faire leurs des revendications telles que la « croissance », la « compétitivité et la profitabilité de grands groupes. Ainsi, ces forces cultivent une attitude d’attente, de fatalisme et de défaitisme parmi les travailleurs.
Les travailleurs et les multinationales n’ont pas d’intérêts communs. Les travailleurs produisent la richesse et les profits de grands groupes et ils ne devront accepter aucun sacrifice pour les intérêts des patrons.
Notamment parmi les multinationales du commerce, il est nécessaire que les travailleurs et les syndicats militants de tous les pays se coordonnent contre l’offensive commune des monopoles.
Nous exprimons notre solidarité aux salariés de Carrefour et nous soutenons leur lutte pour la protection de leurs emplois.
Les syndicats
Union des Travailleurs du Commerce d’Athènes
Union des Travailleurs du Commerce de Thessaloniki