Extraits du discours introductif au meeting du PAME surles réformesde la sécurité sociale

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Cher.e.s camarades,

Le « nouveau modèle de sécurité sociale » du gouvernement de ND (Nouvelle Démocratie) n’est pas si « nouveau ». C’est la poursuite et l’aggravation des lois anti-sécurité sociale qui découlent des décisions de l’UE., depuis trois décennies, et s’appliquent successivement par les gouvernements bourgeois.

La loi de Syriza le 2016 concernant la sécurité sociale et lechangement de calcul des pensions ont conduit à des taux de remplacement inférieurs à 40% du salaire pour la retraite, contre d’environ 80% de la décennie précédente. La clause de viabilité des caisses d’assurance sociale a été établie, et en raison de cette clause l’obligation du paiement des retraites complémentaires est levée. Cela aboutit certainement à la transformation des pensions en un « pourboire » ouvrant en même temps lechemin à la privatisation de la sécurité sociale. La retraite principale a été subdivisée en pension nationale et en pension « redistributive », ce qui conduit à une retraite basique et de misère, fournie par l’État qui retire aussi sa garantie de la retraite contributif.

La récente décision du Conseil d’État, en même temps qu’elle annule de manière fondamentale le calcul de cette loi (loi 2016), elle préserve et consolide définitivement tout le cadre qui a conduit à des réductions des pensions au cours des dernières années.

C’est sur cette base où s’appuie le gouvernement de ND, en mettant dans une nouvelle phase le processus de privatisation de la sécurité sociale.

L’objectif stratégique de tous les bouleversements de sécurité sociale est d’alléger les capitalistes et leur État du « fardeau » de la sécurité sociale, de ce conquis des travailleurs, pour qu’ils récupèrentvia la sécurité sociale une partie de la plus – value volée, produite par les travailleurs. L’assurance privée, qui se renforce de plus en plus dans le monde capitaliste, est un domaine rentable pour les groupes de grandes entreprises. C’est évident qu’il ne s’agit pas d’une «assurance», puisque son caractère social et redistributif et la solidaire entre les générations sont perdus.

Cher.e.s collègues,

La manière dont le système de la sécurité sociale répondra aux nouvelles et contemporaines exigences du grand capital, a fait l’objet d’étude de nombreux gouvernements et des commissions respectives ; c’est – à – dire comment le système de sécurité sociale s’associera au parcours général de l’économie capitaliste, à la profitabilité du capital, mais aussi à « la stabilité budgétaire » selon les indicateurs de l’UE, du FMI et d’autres « institutions ».

En commençant par lespensionscomplémentaires, le développement d’un nouveau secteur d’assurance privée est favorisé, au sein de la « Caisse unique de pensions complémentaires et d’allocations forfaitaires » (ETEAEP), qui fonctionnera selon un système par capitalisation pure et par le biais de l’obligation va conduire au jeu (en Bourse) des fonds mutuels de placement et de parts, les cotisations des assurés et sans aucune garantie pour le montant de leur futur retraite.

L’objectif est l’extension de la privatisation dans l’ensemble de la sécurité sociale publique. Au centre de cette attaque se trouvele coup contre «le cœur» de la sécurité sociale, à savoir, sa transformation en une affaire strictement individuelle.

Il est à noter que dans l’UE. « les primes d’assurance par habitant », c’est – à – dire  ce qui paie en moyenne chacun aux compagnies d’assurance privée, est d’environ 2000 euro, alors qu’en Grèce est 360 euro, qui est le 18,5% de la moyenne de l’UE! C’est encore plus frappante la différence par rapport aux assurances vie où la Grèce ne représentant que 14,3% de la moyenne de l’UE. C’est ainsi qu’il devient compréhensible pourquoi les groupes, les monopoles d’assurance y voient un immense marge de profitabilité et pourquoi ils font sans relâche leforcing pour que les reformes contre la sécurité sociale avancent.

La fameuse «capitalisation» profite aux opérateurs économiques et appauvrisseles travailleurs et les retraités. Des exemples : 

– «L’ASPIS », (compagnie grecque d’assurance) où sont toujours en suspens les milliers d’indemnisations pour ceux qui ont été touchés par la fermeture de l’entreprise.    

– ENRON (États – Unies),

– laCaisse des salaries dans l’industrie pharmaceutique, qui ont connu une réduction de 80% des leurs pensions et de 64% de la somme forfaitaire

Ces exemples révèlent la catastrophepour lestravailleurs à cause du remplacement de la contributivité et de la solidarité générationnelle par le «jeu» (en Bourse), la capitalisation de la protection sociale.

Mais ce ne sont pas seulement les «risques commerciaux» de l’assurance privée qui menacent les travailleurs. Dans toutes les périodes « de hauts et de bas » de la vie professionnelle, les travailleurs, les auto – entrepreneurs, les scientifiques, les agriculteurs pauvres sont exposés. Que se passe-t-il, par exemple, lorsque quelqu’un perd son emploi et n’a pas de revenu? Il reste sans assurance s’il n’est pas en mesure de continuer à cotiser à des régimes d’assurance privée. Ainsi lui et sa famille se retrouvent sans rien pour sa future retraite, mais également sans rien pour leur couverture médicale et tout autre avantage. Après tout, la privatisation de l’assurance va de pair avec la commercialisation de la santé.

L’attaque portée sur les droits en matière d’assurances et de retraite est en parfaite adéquation avec l’attaque contre les salaires, les conventions collectives et la dégradationdes relations de travail. Elle concerne pas seulement les retraites, mais aussi les prestations des Caisses d’assurance sociale et de l’État pour les soins de santé et aux médicaments, la protection de la santé et de la sécurité au travail, l’action sociale (providence). Cela alors concerne tous les travailleurs et en particulier les jeunes.

Le « livre blanc » de l’UE et les décisions de l’Eurogroupeformenten fait le cadre de la suppression des fonds publics pour l’assurance, la santé et la protection sociale des familles de classes populaires.

Que cherchent-ils?

  • Le maintient au travail pour une période, la plus longue possible, pour qu’ils assurent ainsi la «viabilité» du système d’assurance.
  • La réduction du coût non salarialvia des réductions ciblées des cotisations patronales. La cotisation payée par les employeurs et dont ils sont presque exonérés fait partie du salaire. La réduction des cotisations patronales rend aux capitalistes une plus grande partie de la plus – value, qu’ils arrachent constammentaux travailleurs, et en même temps ils doivent plus de 17 milliards d’euros à l’EFKA (Fonds unifié pour la sécurité sociale)
  • Des cotisations définies et des prestations incertaines sur la base de la rentabilité, afin «d’atteindre une relation équilibrée entre cotisations et droits».
  • «La réalisation d’un meilleur équilibre entre les années de travail et les années de retraite», c’est-à-dire l’augmentation de l’âge de la retraite.
  • «La réduction des retraites anticipées» qui vise l’ensemble des travailleurs et aussi de certaines professions, à savoir les professions lourdes et malsaines, qui constituent en fait un voile de protection des professionspour lesquelles le risque dans leur exercice est particulièrement complexe et accru et leur reconnaissance en tant que tel (leur caractère de pénibilité) a été conquis par de durs combats (des travailleurs).

Nous ne pouvons non plus accepter les arguments de l’augmentation de l’espérance de vie et du «vieillissement actif» ! L’augmentation de la productivité du travail, le progrès technologique et scientifique, la production de richesse permettent aux travailleurs de vivre plus longtemps sans travailleur, de se reposer et de passer leur temps comme ils le souhaitent. Et, non pas comme ils le souhaitent les capitalistes et leurs représentants politiques qu’ils essaient d’imposer le travail jusqu’à la vieillesse profonde, pour qu’ils accumulent encore plus de plus – value.

Cher.e.s collègues,

La logique qui considère la sécurité sociale comme un coût doit être rejetée de manière catégorique par les travailleurs et les assurés. La question de la sécurité sociale est avant tout une question politique, une question de classe. La sécurité sociale est un droit pour le travailleur, qui découle par le fait que c’est celui qui crée la richesse produite, et il doit disposer d’un système de protection solide contre le système d’exploitation qui aggrave sa vie quotidienne, intensifie le travail, endommage la santé, qui a créé les bases pour le travail jusqu’à la vieillesse profonde. La sécurité sociale est un conquis des travailleurs par les luttes dures.

Il faut alors, pour empêcher la nouvelle attaque, le soulèvement d’un mouvement par nous tous les travailleurs, les retraités, les auto entrepreneurs, les scientifiques, les femmes, les jeunes, afin de mettre un terme aux projets du gouvernement etdu grand patronat, et pour qu’on les brise.

Les grandes luttes au cours de périodes antérieures ont joué un rôle important dans la défense du caractère social de l’assurance. Exigeons aujourd’hui un système de sécurité sociale uni, obligatoire et exclusivement public, qui offrira des retraites et des prestations à tous, selonles besoins populaires. Au sein d’un front uni, nous allons lutter pour sauver l’institution de la sécurité sociale publique, mais aussi pour l’améliorer, afin qu’elle soutienneréellement les droits sociaux de la famille de la classe ouvrière et de couches populaires. La sécurité sociale doit être obligatoire, universelle et relever de la responsabilité de l’État et de l’employeur. C’est ainsi seulement que le système de la sécurité sociale pourra donner des retraites dignes, des soins de santé humains et gratuits et des prestations sociales adéquates.

Les conditions matérielles existent, mais la profitabilité capitaliste est un obstacle et favorise des régimes de plus en plus réactionnaires. Aujourd’hui, est plus que jamais d’actualité la lutte pour une sécurité sociale universelle publique et gratuite, selon les besoins contemporaines des travailleurs. La condition préalable, bien sûr, est de se heurter au grand capital, ses gouvernements, l’UE, qui bloquent cette possibilité car elle n’est pas compatible avec la profitabilitécapitaliste.

C’est qui montre le chemin c’est les conquis, y compris dans le domaine de la sécurité sociale, pour la classe ouvrière et pour les autres couches populaires, lorsqu’ils ont possédé les moyens de production, et la planification de l’économie et de la production a été destiné à répondre aux besoins de la société et de ceux qui produisent, et pas pour générer des profits.

Camarades,

Ce qui se passe aujourd’hui, effacec’est qui divisent les travailleurs et qui empêche leur lutte unie contre l’attaque envers la sécurité sociale. Les mesures n’excluent personne, ni les travailleurs, ni les auto – entrepreneurs, ni les scientifiques, ni les agriculteurs pauvres, ni les retraités. Ces mesures ne concernent pas de certains régimes ou des catégories spécifiques. Ils ne concernent pas uniquement les nouveaux assurés du nouveau système, c’est – à – dire  les jeunes qui commencent à travailler dans des conditions qui se détériorent, ni ceux qui prennent leur retraite les prochaines années et qui voient tous les jours des changements aux plafonds et aux montants. Ces mesures concernent aussi et ceux qui sont déjà retraités et ils font tout le temps face à de nouvelles réductions.

C’est pourquoi on a besoin de tous dans cette lutte qui doit être unifiée, de masse, de classe !  Chaque travailleur, chaque syndicat, chaque syndicaliste honnête doit prendre sa place dans ce combat !

Luttons :

  • pour une sécurité sociale publique, obligatoire, pour tous les travailleurs, natifs et immigrés, ainsi que pour les membres protégés de leurs familles, selon les besoins contemporaines. Pour un système de sécurité sociale unie, comprenant les droits à la retraite, les services de prévention et de rétablissement de santé, les prestations et services de protection sociale. Abolissementdes entreprises privées dans le domaine de la santé, de la protection sociale et des médicaments.
  • pour un cadre rigoureux de santé et de sécurité sur les lieux de travail, avec la participation et le contrôle des travailleurs pour faire face aux accidents du travail et aux maladies professionnelles. Pour la protection par les risques professionnels dans toutes les catégories des travailleurs, natifs et immigrés, quelle que soit leur relation de travail (cdd, cdi, partiel, temps plein, interime etc.).
  • pour la protection de la maternité, le soins de santé et l’éducation des nourrissons, des enfants, des personnes en situation de handicap et de leurs familles, des personnes âgées et des malades chroniques, des familles nombreuses et monoparentales.
  • pour des soins gratuits de santé et aux médicaments, financés à 100% par l’État. La suppression de la participation aux médicament pour les chômeurs, les personnes en situation de handicap, les personnes payées au Smic,les personnes qui prennent la retraiteminimale,  ainsi que celles qui souffrent de maladies chroniques. 
  • pour la restauration des nos pertes (les pertes lors de la crise). Le remboursement de tout qui nous ont été enlevé, de tout qui a été volé aux fonds de réserve des Caisses d’assurance. Pour que l’État et le grand patronat paie.
  • Nous disons non aux salaires et aux pensions de misère. Aucune personne avec un salaire inférieur de 751 euros, pas de retraiteinférieure de 600 euros. Augmentation des salaires et des pensions.
  • Retraite à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes. À 55 et 50 respectivement pour les métiers en pénibilité (ABE).

Le 11/11/2019 à Athènes

 

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