La CGT du Val–de–Marne exprime sa profonde tristesse pour l’accident qui a causé 57 morts et de nombreux blessé.es et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes.
La CGT du Val–de–Marne exprime aussi son amitié fraternelle aux travailleuses et travailleurs, cheminotes et cheminots grec.ques et aux syndicalistes du PAME qui avaient à plusieurs reprises dénoncé le réseau ferroviaire mal entretenu, les failles du système de sécurité et les manques en personnel et défaut d’infrastructures d’utilité critique comme la signalisation.
Par conséquent, il ne s’agit pas juste d’un accident malheureux que l’on n’aurait pas pu prévenir.
La responsabilité de l’entreprise privée italienne Hellenic Train est grande, et la situation actuelle est le résultat d’années de politique d’“ouverture” du secteur public au privé et de libéralisation du rail, de la privatisation de l’entreprise ferroviaire publique (OSE) et de conditions de travail extrêmement précaires et “flexibles” pour les cheminot.es.
Cet accident porte un caractère criminel que les travailleurs et travailleuses partout dans le monde peuvent reconnaître. Les entreprises privées de par leur quête de profit ne peuvent être au service du public.
La CGT du Val–de–Marne se joint aux familles des victimes, aux cheminot.es de Grèce et souhaite que les raisons de cet accident mortel soient pleinement élucidées.
Ce sont les mêmes politiques qui ont mené à des accidents mortels dans d’autres pays d’Europe. Ce sont les mêmes politiques qui considèrent la sécurité en termes de coût et bradent la sécurité au travail et celles des passager.es–usager.es. Leurs profits coûtent des vies !