Nous mettons en avant nos revendications avec un esprit militant et combatif avec la grève du 28 novembre!

• Nous demandons l’augmentation des salaires, des pensions de retraite, des allocations sociales
• Abroger la loi supprimant les négociations collectives.
• Augmentation du SMIC à 751 euros pour tous et rétablissement des Conventions Collectives.

             Le PAME invite tous les syndicats du pays à discuter, à procéder à des assemblées générales afin de renforcer et d’élargir à travers des démarches collectives le climat de grève face à la politique du gouvernement et du patronat. Mettons tous les comités exécutifs des syndicats en ordre de bataillepour organiser la préparation de la grève, prendre des initiatives dans chaque branche, région et lieu de travail.

            Le projet du Budget de l’Etat pour 2019 et la réalisation de nouveaux excédents primaires “sanglants” prévoient un nouvel agenouillement du peuple et une réduction considérable des impôts pour les groupes d’entreprises. Le véritable sens de la « régularité » et de la « croissance » proclamés par le gouvernement est illustré dans les faits. C’est une croissance pour remplir les coffres des grands patrons avec de nouveaux profits, avec des lieux de travail – de véritables galères, sans droits.

            Les miettes que promettent le gouvernement et l’opposition au cours de la période préélectorale ne changent pas la vie de la grande majorité populaire subissant les coupsincessants portés aux revenus et les taxes. Aucune des 700 lois du Mémorandum ne sera abolie car des engagements spécifiques ont été pris en matière de surveillance et de mesures fiscales jusqu’en2060 !

Il est temps que les travailleurs se mettent au premier plan !

         Menons une lutte unie et coordonnée. N’acceptons aucune attente et aucune tolérance. Répondons aux mensonges et aux illusions semées par le gouvernement SYRIZA-ANEL et la ND. Personne ne résoudra pour nous les problèmes créés depuis le début de la crise par les politiques anti-travailleurs de leurs gouvernements, sans une lutte massive et décisive.

Mettons en avant nos propres besoins – Pas les profits d’une poignéedepersonnes.

Personne ne doit croire les mensonges et les tromperies du gouvernement !

            À travers la poussière de la communication, le gouvernement tente de changer la réalité ! Il proclame qu’il augmentera le SMIC, mais le gouvernement et les autres partis qui ont voté pour le troisième mémorandum (PASOK, ND, SYRIZA) ont à nouveau voté contre la proposition des 530 syndicats pour l’augmentation du SMIC à 751€ ! En pratique, ils appliquent la loi qui abolit les négociations collectives et c’est le gouvernement avec le Ministre de Travail quidétermineront le SMIC sur la base de la “productivité”, de la “compétitivité”, de l’”emploi” et du “chômage”, c’est-à-dire sur la base de l’ensemble de ce cadre réactionnaire qui a déchiré et déchiretoujours les salaires.

            C’est une provocation que le gouvernement continue de se moquer de retraités concernant la non-activation de nouvelles coupes dans les pensions de retraite et la « fin des Mémoranda ». En tout, ce gouvernement a implémenté plus de 21 coupes dans les pensions de retraite en les rajoutant sur celles déjà appliquées les années précédentes. Sans honte, le gouvernement supplie en public les retraités à mourir pour qu’il atteigne les valeurs-cibles pour les indices budgétaires qu’ils l’intéressent.

Aucun logement aux mains des banquiers !

            L’attaque du gouvernement, des banques et des mécanismes de l’état bourgeois s’intensifie contre le logement des couches populaires et les ménages endettés, avec un barrage de ventes en enchères et des taxes ainsi qu’une fabrique de persécutions pour ceux qui résistent.

Aucune participation aux « abattoirs » de l’OTAN !

            La politique appliquée par le gouvernement de SYRIZA et ANEL et le « renforcement » de la coopération défensive entre la Grèce et les États-Unis signifient une multiplication des dangers pour le peuple, puisque notre pays et ses forces militaires participent à des projets qui sentent la poudre, devenant ainsi la cible des opérations militaires.

            Cette politique enfonce notre pays encore plus dans le jeu pour le contrôle des sources énergétiques et de ses routes d’acheminement. Elle nous implique encore plus dans la confrontation entre les grands pôles impérialistes qui n’hésitent pas de résoudre leurs différends par la guerre, des catastrophes, des tueries et des déracinements des populations.

Nous mettons en avant nos revendications avec un esprit militant et combatif avec la grève du 28 novembre !

On ne capitule pas devant les « minima », les salaires de misère, le travail mal payé des contrats précaires, le chômage.

            Seuls notre lutte, notre action militante, le regroupement du mouvement syndical, l’alliance sociale peuvent renverser les politiques antipopulaires barbares, pour que nos besoins viennent à l’avant-scène !

Nous revendiquons :

• Suppression de la loi qui met fin aux négociations collectives. Rétablissement des Conventions Collectives et du SMIC à 751 euros pour tous.
• Un travail stable et pérenne pour tous
• Des augmentations dans les salaires, les pensions de retraite et les allocations sociales.
• Suppression des toutes les lois contre la Sécurité Sociale.
• Une Sécurité Sociale globale, publique et obligatoire pour tous. Pension de retraite de base à 600 euros, à savoir au 80 % du SMIC.
• Aucune vente en enchère de logement principal. Stop à toutes les persécutions !
• Suppression de la taxe d’habitation ENFIA et des autres taxes.
• Nous exigeons qu’elle soit construite immédiatement toute l’infrastructure nécessaire pour la protection contre les tremblements de terre, les inondations, les incendies.
• Aucun engagement dans les projets impérialistes et les guerres de l’OTAN et de l’UE. Nous ne tolérons pas que notre pays devienne un porte-avions pour des interventions militaires. Nous n’avons rien à séparer avec les peuples voisins. Nous avons les mêmes problèmes, les mêmes inquiétudes, les mêmes besoins.