«… Pour moi, alors, le plus étonnant,
Plus imposant, plus mystérieux et plus grand,
Est un homme empêché de marcher.
C’est un homme enchaîné. “
Nazim Hikmet
Avec le plan de “gestion de rassemblements”, le gouvernement se presse pour empêcher la colère et l’ indignation du peuple qui s’accumulent et grandissent.
On répondra à leurs plansdans les voies de la lutte, par l’organisation militante de la lutte dans les branches et les lieux de travail.
Le gouvernement quifait baisser les dépenses dans les hôpitaux publics au milieu de la pandémie, mais donne tout aux groupes d’entreprises, le gouvernement qui n’a pas d’argent pour les médecins et les enseignants, mais quien a pour la police et pour subventionner les compagnies aériennes, les hôteliers et les armateurs, vient réaffirmer que l’ennemi visible des travailleurs est le système qui engendre la pauvreté, le chômage, l’exploitation, la répression et l’intimidation!
Le plan du gouvernement vient confirmer le conclusion que les droits démocratiques et les libertés du peuple de se battre et revendiquer sont sacrifiés pour la rentabilité des groupes d’entreprises.
La cible est:
-Le fichage de tout syndicaliste et travailleur qui organiseraune mobilisation. Toute mobilisation nécessitera une attestation de l ‘«organisateur» issue du système fiscal électronique (TAXIS) afin qu’un « billet » arrive avec de nouvelles amendes conduisant les syndicats et les luttes à l’anéantissement financier. Surtout après les innombrables exemples d’amendes, sous prétexte de pandémie, aux syndicalistes, aux grévistes, aux ouvriers qui ont fait des heures supplémentaires et même aux donneurs de sang!
-En même temps, les conditions sont créées pour blâmer les syndicats et toute mobilisation militante, des actions qui n’ont rien à voir avec le mouvement, et même l’action de mécanismes obscurs et des provocations.
-Ils introduisent en Grèce la «loi française de sécurité universelle» qui donne lieu au silence général et à la censure totale contre tout média ou voix qui conteste, enregistre et révèle la barbarie des forces répressives. Cela donne à la police grecque l’opportunité d’intervenir dans ce qui sera diffusé dans les médias, mais aussi dans quoi, comment et où il peut être enregistré par les médias sous le prétexte de “conduite sans entrave des opérations de police”.
-Ils envisagent d’effectuer des contrôles des personnes et des voitures, même en dehors du lieu de rassemblement. Autrement dit, ils ont essentiellement l’intention d’intimider et de terroriser quiconque souhaite participer à un rassemblement.
En même temps, ils maintiennent et cultivent la notion réactionnaire et dangereuse selon laquelle les revendications, les mobilisations et les manifestations des travailleurs et des gens sont des serres d’activités criminelles. Ils ciblent le «peuple ennemi» et veulent confiner le mouvement ouvrier populaire!
Les luttes ouvrières ne sont pas confinées, ni arrêtées ! L’action syndicale et les luttes pour la vie et la survie de la classe ouvrière ne peuvent pas être interdites par des décrets!
Les gens ont besoin de médecins pour les hôpitaux, d’enseignants pour les écoles.
Pas de répression et de police!
La répression, le terrorisme d’État et l’autoritarisme ne passeront pas!
Nous renforçons la lutte pour la santé, la vie et les droits des peuples!
La loic’est le droit des ouvriers !