Le PAME de Grèce exprime sa solidarité avec les militants, les syndicats les Fédérations, les Unions départementales et unions locales, les syndicats CGT membres de la FSM, qui sont constamment calomniés, attaqués, diffamés pour leur rôle combatif, unitaire et novateur dans les luttes des travailleurs en France comme internationalement.
Les Unions départementales CGT des Bouches-du-Rhône, du Val de Marne, du Tarn-et-Garonne et les fédérations nationales du commerce et des industries chimiques ont été particulièrement ces derniers mois, la cible du gouvernement, du patronat, des médias et des relais de la CES dans les syndicats. Par la répression comme par des attaques systématiques et des mensonges constants on a cherché à ternir le rôle de premier plan joué par ces U.D, Fédérations, Unions locales et syndicats dans les luttes des travailleurs en France et à l’échelle internationale.
Ils ont été pris pour cible, en particulier dans la lutte engagée contre la prétendue réforme des retraites de Macron. Au cours de l’année écoulée, ils ont par leurs initiatives contribuées de manière décisive à l’organisation et à la coordination des luttes des travailleurs en France contre les politiques voulues par l’Union Européenne et mises en oeuvre par le gouvernement et le patronat. Ils ont également conduit des actions importantes pour dénoncer le rôle des forces impérialistes dont les Etats-Unis et l’OTAN clarifier le rôle de leurs relais au sein du mouvement syndical dont la CES et de la CSI. C’est aussi pour cela qu’ils sont pris pour cible!
Nous savons très bien que ces organisations syndicales de la CGT, en plus de leur action en France, ont une importante contribution internationaliste. Ils expriment constamment par l’action leur solidarité avec les luttes des travailleurs d’autres pays. Ce sont des syndicats qui ont toujours soutenu l’action des travailleurs du monde contre l’exploitation et l’impérialisme, en soutenant de multiples façons les combats des peuples de Palestine, de Cuba, les grèves des travailleurs en Grande-Bretagne, en Grèce, en Italie, pour les droits des femmes, des travailleurs immigrés, des jeunes travailleurs.
Il est scandaleux de qualifier de “dangereuses” pour les travailleurs, les organisations qui mène la lutte pour la défense de la vie et des droits de la classe ouvrière. Elles sont “dangereuses” pour les groupes d’affaires et ceux qui les défendent.
Il est intolérable de blâmer les organisations de travailleurs qui discutent ouvertement, publiquement et démocratiquement, qui expriment leur position de manière critique et autocritique afin de renforcer les luttes communes des travailleurs.
En fait, ces attaques tentent de dissimuler le fait que la récente conférence de la Confédération Européenne des Syndicats-CES qui s’est tenue récemment a vu l’ensemble des délégués applaudir:
La présence de collaborateurs du bataillon nazi AZOF
Le discours de la présidente de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen
Le président de l’association des employeurs de l’Union Européenne
Le chancelier allemand Olaf Scholz et d’autres dirigeants politiques européens.
Et ce alors que le congrès de la CES était présidé par Laurent Bergé, secrétaire général de la CFDT, celui-là même qui a ouvertement sapé les grèves des travailleurs français en parlant de “grève préventive” et en promouvant le “dialogue social” de la défaite.
N’est-il pas suspect que les mêmes forces qui se taisent sur le QATARGATE et la corruption de dirigeants du Parlement Européen, et les implications du secrétaire général de la CES et d’autres responsables de la CSI avec le FMI, la Banque mondiale, les Etats-Unis et le Qatar, s’en prennent aux syndicalistes qui ont été à la pointe des luttes en France et ailleurs.
C’est de l’hypocrisie que de parler de défense des droits de l’homme par ceux qui ne reconnaissent comme “Démocratie et Liberté” que ceux qui sont d’accord avec les actions, les manoeuvres et les guerres des USA et l’OTAN. Les syndicats n’acceptent pas que les droits et les luttes des travailleurs soient soumises au critère de cette prétendue “démocratie” défini par le département d’État américain et la CIA.
Les syndicats qui servent véritablement la classe ouvrière ne soutiennent aucun État ou gouvernement capitaliste, quelle que soit sa couleur ou sa direction. Ils sont toujours du côté des travailleurs et de leurs luttes. Ils ne choisissent pas et ne se rangent pas derrière un camp ou une alliance impérialiste ou une autre. C’est ce que fait ouvertement la CSI-CES en soutenant les interventions et les guerres impérialistes en s’alignant sur l’OTAN, les États-Unis et l’UE qui sont les assassins des peuples et les persécuteurs des militants syndicaux.
Nous condamnons fermement les gouvernements qui servent les monopoles et les groupes d’affaires dans le monde entier. Nous n’acceptons aucun gouvernement capitaliste comme étant favorable aux travailleurs et nous soutenons les luttes des travailleurs dans tous les pays, organisées et développées contre les monopoles et les gouvernements qui les servent.
C’est pourquoi PAME a soutenu les travailleurs de France pendant toutes ces années. C’est pourquoi PAME ont été aux côtés de tous les peuples et de tous les travailleurs qui luttent. Nous avons soutenu les travailleurs de la santé pendant la pandémie, les médecins cubains, les enfants du Yémen, les femmes et le peuple d’Iran, tout comme nous avons soutenu les femmes des États-Unis qui se sont vu refuser le droit à l’avortement. Nous avons soutenu les femmes de Palestine qui voient leurs enfants mineurs dans les prisons israéliennes, mais nous avons également soutenu les femmes d’Ukraine et de Russie qui sont victimes du conflit pour les intérêts des centres impérialistes.
Les calomnies sont une autre arme des forces qui veulent que les travailleurs soient divisés, désorientés.
Chers camarades, en Grèce, nous avons le devoir et l’obligation de remercier les Unions départementales CGT des Bouches-du-Rhône, du Val de Marne, du Tarn-et-Garonne et les fédérations nationales du commerce et des industries chimiques des unions locales et des syndicats en France pour leur solidarité et leur soutien constants aux grandes luttes des travailleurs grecs.
Dans tous les moments difficiles, ils ont été à nos côtés. Et c’est pourquoi les syndicats grecs avec PAME, ont également toujours été aux côtés des travailleurs français lors de leurs grandes mobilisations de grève. Nous avons condamné la répression et les violences policières, les arrestations de nombreux camarades, les réquisitions des grévistes, en organisant des manifestations devant l’ambassade et les consulats de France en Grèce.
Les délégations du PAME se sont rendues à Paris, à Marseille et ailleurs, encore et encore, pour soutenir la lutte des travailleurs français.
Nous sommes aux côtés de nos camarades français qui, grâce à au combat qu’ils ont mené ces derniers mois, sont devenus un symbole international de l’unité, de la résistance et de l’espoir de la classe ouvrière, un exemple pour les travailleurs du monde entier.
Nous exprimons notre solidarité avec les travailleurs de France et les syndicats militants de France et leur nouvelle grande mobilisation le 6 juin!